Actualités

Votre URPS vous informe...

SCIENTIFIQUES

- Accès libre : http://glossa.fr/Accueil-1-fr.htm

- Laboratoire de psychologie cognitive du CNRS : http://gsite.univ-provence.fr/gsite/document.php?project=lpc

- Dans le journal local: http://www.laprovence.com/article/sante/marseille-des-chercheurs-trouvent-une-solution-pour-les-dyslexiques/

- Aux infos nationales:  http://jt.france2.fr/20h/ (curseur à 34 min)

 

PRATIQUE

Le Coordonnateur de la  Campagne Nationale Numérique et mobile pour l’AVC vous prie de relayer auprès de vos patients ou des familles de vos patients l’information suivante :

L’Accident vasculaire cérébral est :
- La première cause de handicap,
- la troisième cause de mortalité,
- la troisième cause de démence.

L’application smartphone « AVC Agir Vite » est gratuite et sensibilise le grand public sur l’AVC et tout professionnel de santé qui ne connait pas la conduite à tenir devant un possible AVC.

Vous trouverez le communiqué de presse en cliquant sur le lien suivant :

http://www.tekneo.fr/AVC/MEDIA/CP_APP_AVC.pdf

Consultez le trailer de l’application AVC :

http://www.youtube.com/watch?v=uYNHsvNw3S0 et souvenez-vous : VITE, le 15 !

Visage paralysé, Inertie d’un membre, Trouble de la parole, En urgence, appelle le 15

 

DEONTOLOGIQUE

La loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé précise au chapitre 1er (droits de la personne) du titre II (démocratie sanitaire)

« Art. L. 1110-1. - Le droit fondamental à la protection de la santé doit être mis en oeuvre par tous moyens disponibles au bénéfice de toute personne. Les professionnels, les établissements et réseaux de santé, les organismes d'assurance maladie ou tous autres organismes participant à la prévention et aux soins, et les autorités sanitaires contribuent, avec les usagers, à développer la prévention, garantir l'égal accès de chaque personne aux soins nécessités par son état de santé et assurer la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible »

- Le droit au respect de la vie privée et de l’intimité :
Toute personne malade a le droit au respect de son intimité, notamment lors des soins, de la toilette, des consultations et des visites médicales. En cas de séjour en établissement sanitaire ou médico-social, la chambre du patient est un lieu de vie privé.

- Le droit de la personne au respect du secret des informations le concernant :
Le secret médical couvre l’ensemble des informations concernant la personne venues à la connaissance du professionnel de santé, ou de tout membre du personnel d'un établissement. « Deux ou plusieurs professionnels de santé peuvent toutefois, sauf opposition de la personne dûment avertie, échanger des informations relatives à une même personne prise en charge, afin d'assurer la continuité des soins ou de déterminer la meilleure prise en charge sanitaire possible. » Ce principe du secret s’applique également à la gestion, informatique ou non, des dossiers des usagers, au rangement, à l’archivage et aux conditions d’accès des usagers à leur dossier.

- Le droit d’accès direct au dossier médical ou au dossier de soins :
Le patient (ou la personne ayant l’autorité parentale, ou le tuteur) a le droit de consulter directement son dossier médical. Le droit d’accès concerne toutes les informations de santé détenues par le professionnel de santé ou l'établissement (manuscrites ou non, intégrées matériellement au dossier ou non). Il peut s’agir de comptes- rendus, de résultats d’examens, d’observations, de prises de notes, d’échanges entre professionnels.

- La représentation des usagers et la protection de leurs droits :
La Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge (CRUQPC) veille au respect des droits des usagers et facilite leurs démarches en cas de litige avec un établissement de santé. Pour les professionnels de santé libéraux, les ordres sont les instances saisies par les usagers.

- Le droit d’être informé de son état de santé et le droit au respect du refus de l’être :
Le patient a le droit d’être informé (ou de refuser de l'être) sur son état de santé, sur tous les bilans, examens, traitements et soins. Il doit être également informé des bénéfices et risques de tout ce qui lui est proposé ou entrepris et des conséquences en cas de refus de ces investigations et traitements.

- Le droit de la personne de refuser les soins :
Aucun traitement ou acte ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de l’usager (mais dérogation dans le cas de grande contagiosité). Toute personne a le droit de refuser de consentir à un traitement.

- La désignation de la personne de confiance :
Tout patient majeur a le droit de désigner une personne de confiance qui sera consultée par le médecin si son état de santé ne lui permet plus d’exprimer sa volonté. La personne de confiance ne se substitue pas au patient mais doit être consultée et informée de l’état de santé du patient avant toute investigation ou tout traitement . Son avis prévaut sur tout autre avis non médical, sauf lorsque le patient a rédigé des directives anticipées

- Les directives anticipées :
Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées. Elles lui permettent d’exprimer ses souhaits concernant la possibilité de limiter ou d’arrêter un traitement au cas où son état de santé ne lui permettrait pas de le faire le moment voulu. Ces directives sont consultées lorsque le patient est en atteint d’une maladie grave et incurable à un stade avancé ou terminal et qu’il ne peut s’exprimer. Les directives prévalent sur tout autre avis non médical, mais la décision finale appartient :à l’équipe médicale.

- La prise en charge de la douleur :
Tout patient a le droit de recevoir des soins visant à soulager la douleur est un droit.

- Le droit de mourir dignement :
Tout personne malade a droit à des soins  non déraisonnés soulageant la souffrance physique et psychique et visant à sauvegarder sa dignité et aider son entourage.